L’IRM est un examen qui dure de 10 à 20 minutes par « séquences » de 2 à 3 minutes pendant lesquels il ne faut pas bouger. Il est conseillé d’avoir des boules quiès car l’IRM est une machine très bruyante.
En pathologie viscérale et cérébrale, on injecte fréquemment un produit de contraste à base de gadolinium par voie intraveineuse. Ce produit permet de bien voir les vaisseaux et d’analyser de façon précise les tissus.
La seule contre-indication absolue à l’IRM est le pace-maker.
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La constitution de l’image IRM repose sur l’interaction d’un champ magnétique et d’une radiofréquence sur l’orientation des atomes d’hydrogènes (protons). L’aimant permet d’orienter tous les protons dans une même direction. Ceux-ci sont ensuite écartés de cette direction grâce à l’énergie donnée par une radiofréquence générée par une antenne. L’émission de l’antenne s’interrompant, les protons reprennent leur position d’équilibre dans le champ magnétique (relaxation) en redonnant de l’énergie qui peut être lue par une même antenne.
L’antenne est spécifique aux régions anatomiques explorées : cerveau, rachis, articulations. Les relaxations T1 et T2 des protons dépendent des tissus, ceci permet d’obtenir deux images de contraste différent des différents tissus. Ces images sont appelées images pondérées T1 et T2.
L’IRM est désormais l’examen de première intention dans le bilan diagnostique et préthérapeutique des tumeurs des parties molles pour lesquelles les radiographies simples et l’échographie sont insuffisantes. Même si elle ne permet pas un diagnostic spécifique, elle est indispensable au bilan d’extension locorégional avant la biopsie ou l’exérèse.
« L’IRM est l’imagerie de référence dans le suivi post-thérapeutique ».
On injecte dans une articulation un produit de contraste à base de gadolinium avant l’IRM afin d’améliorer l’analyse des cartilages des ménisques lorsqu’ils ont été opérés, les ligaments au niveau de la cheville ou du poignet, les tendons de la coiffe des rotateurs ou le bourrelet glénoïdien à l’épaule, le bourrelet cotyloïdien à la hanche ou rechercher des corps étrangers intraarticulaires.
L’étude du cartilage articulaire et du bourrelet cotyloïdien
Les principales indications de l’IRM du poignet sont les tumeurs des parties molles, l’étude des tendons (rupture, ténosynovite), les lésions osseuses et ligamentaires, les rhumatismes inflammatoires, les nécroses du semilunaire ou du scaphoïde, le syndrome du canal carpien. Au niveau des doigts l’IRM est l’examen de référence des lésions tendineuses et des poulies digitales.
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